80% des effets sont dus à 20% des causes.
Il s’appelle Vilfredo Pareto, un économiste italien qui a mené une étude sur la répartition des richesses en Italie lui permettant d’aboutir à la conclusion suivante : 80% des richesses étaient détenues par 20% de la population.
Ensuite, c’est Joseph Juran, le fondateur de la démarche qualité, qui a généralisé la loi de Pareto en 1957. Il considère le principe comme un outil universel d’analyse permettant de ressortir les facteurs agissant le plus sur un phénomène en les séparant des autres facteurs secondaires.
En général, cette loi considère que l’apparition d’un fait est due à des causes dont l’influence peut être mesurée et analysée. Le classement de ces facteurs sources par ordre d’importance permet un ciblage efficace des interventions.
La démarche repose d’abord sur l’observation et le recueil des éléments agissant sur l’objet en précisant leur nombre d’occurrence. Le classement du pourcentage de ces apparitions permet de ressortir l’importance de l’effet de ces facteurs sur l’objet étudié. Le diagramme de Pareto est une illustration graphique des données relatives aux différents facteurs sources (axe des abscisses), aux nombres d’occurrence (axe verticale gauche) et à leurs pourcentages d’apparition (axe verticale droit). Comme le montre l’exemple du diagramme ci-dessous, seules quelques causes ont un sérieux impact sur le résultat.
Le diagramme de Pareto est souvent utilisé dans la méthode six sigma (6σ). Tout phénomène intégrant une relation de cause à effet peut être appréhendé par cette méthode. Il peut s’agir, par exemple, d’étudier les causes des défaillances d’une machine, d’analyser le chiffre d’affaire réalisé avec un portefeuille client, etc.